Ah ! Les féministes et le jeu-vidéo : une histoire sans fin.
À la suite de la publication d’un article dans le journal Le Monde, titré : « Des députés socialistes veulent s’attaquer au sexisme dans les jeux-vidéo français », la rédaction de Jeuxvidéo.lol se devait de répondre !
Certains politiques pensent pouvoir s’attaquer au sexisme dans le jeu-vidéo. C’est risible sachant qu’ils ne sont même pas capables de l’endiguer au niveau des médias traditionnels. Alors pourquoi voter une loi maintenant ? On peut supposer que c’est lié à la pression médiatique des groupuscules féministes mais aussi au développement économique des différents studios Français.
L’article du journal Le Monde cite une organisation féminine à travers un tweet : « Feminist Frequency ». Ce groupe féministe dénonce certains jeux qu’il qualifie de sexistes, parmi la liste il y a Assassin’s Creed, Watch Dogs, Dishonored… Des jeux partiellement ou totalement produit en France.
A savoir que Dishonored est une licence appartenant à Bethesda une entreprise américaine qui a confié la conception du jeu à une entreprise Française « Arkane Studios » : ce qui laisse à supposer que certains choix scénaristiques n’ont pas étés décidés en France.
Des féministes qui manquent d’objectivité.
Dans sa vidéo « Woman as Background Décoration » la blogueuse féministe Anita Sarkeesian (féminist frequency) pointe du doigt des jeux comme Bioshock, Mafia ou Dragon Age. Cependant, ces exemples de sexisme ne sont pas valables, ces jeux sont en quelque sorte des uchronies : une déformation d’une réalité historique. Par exemple, les événements de Bioshock prennent place dans les années 60, une époque où la liberté de la femme était différente : il est donc « normal » de tomber sur un dialogue où le mari d’une femme lui reproche d’être sortie de la cuisine. Pour les développeurs, c’est aussi une manière de dénoncer le machisme, via ce type de dialogue humoristique qui certes dénigre la femme, mais qui met également en avant toute la connerie dont fait preuve l’homme à prononcer une telle chose.
Ce qui donc, si vous avez suivi, produit l’effet inverse : Le joueur sent bien qu’il s’agit d’une époque alternative, et il n’ira donc pas citer des phrases sorties de leur contexte sur des forums remplis d’idées reçues. Car oui, le joueur est quelqu’un de bien.
Le stéréotype du héro masculin.
La majorité des héros que l’on propose au joueur d’incarner sont des hommes. Pourquoi ? Bien que la tendance s’inverse, le jeu-vidéo fut longtemps un loisir masculin: les studios font des héros au mépris des héroïnes, ce qui permet au joueur de s’identifier au personnage. Bien entendu avec l’arrivée de nombreuses gameuses les studios ont dû modifier leur approche : aujourd’hui beaucoup de jeux proposent de choisir le sexe de son personnage.

Le problème est aussi celui du concepteur du jeu-vidéo : le créateur fait un personnage à son image. En effet, l’informatique est un milieu où les femmes se font rares (source : INSEE ; Cigref) . Alors, mesdames, allez rejoindre les geeks boutonneux en étude d’informatique, ils ne mordent pas.
La femme comme objet sexuel.
Les féministes reprochent souvent aux studios de jeux vidéo de faire de la femme un objet sexuel : c’est vrai. Le cas plus récurent est celui du personnage féminin dans les mmorpg : la femme est certes représentée comme une guerrière, mais son habillement laisse parfois à désirer. Cependant nous, les hommes, pouvons aussi faire la critique de nos héros masculins : 1m80, bruns, intelligents, beaux et musclés. Le gamer masculin typique en somme.

Et puis, on ne va pas se mentir, du boobs ça fait vendre et c’est agréable à regarder. Par exemple, jouer à Dead or Alive est l’occasion de regarder des seins et des culs sans avoir à justifier quoi que ce soit. Le jour où mesdames souhaitent faire un jeu où des hommes sexy jouent au tennis de table dans des positions suggestives, je promets de ne pas m’y opposer !
Au même titre qu’un film d’action, un jeu ne reflète pas la réalité, il s’appuie sur des fantasmes. Une personne normalement constituée doit savoir faire la différence : c’est pour ça que certains jeux sont interdits au moins de 18 ans. Arrêtez d’offrir GTA à vos enfants sans même vous être renseigné avant : ce jeu est une machine à thug quand on le confie à une personne immature.
*parenthèse*
Un truc vachement dégradant et affligeant sont les pseudo-gameuses qui utilisent leurs poitrines de manière vraiment suggestive sur Twitch : tout ça pour faire des vues, et ce malgré les mesures prises par la plateforme de streaming. Si j’étais une femme j’irais leurs toucher deux mots, parce que bon, ça aide moyennement niveau représentation de la femme face au jeu vidéo.
*parenthèse terminée*
En conclusion
Le changement des mentalités est en cours, il faut juste savoir patienter : comme nous l’avons vu les studios s’adaptent à un public de plus en plus féminin. Bethesda par exemple, a décidé d’implanter un personnage féminin jouable dans le prochain opus de dishonored.
Pour ce qui est de la réglementation proposé par certains politiques : des sanctions à l’encontre des jeux qui ne suivent pas le mouvement seraient démesurées, surtout dans cette période économique difficile. En outre, mettre en place un texte législatif pour lutter contre le sexisme dans les jeux-vidéo est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît.
du moment ou il faudra un partis feministe en politique, l’égalité homme femme est impossible
il en faudra pour représenter la femme et défendre ses droits of course
et representer les hommes et leurs droits ? Ah ca c’est misogyne ? ah ok :/