Dans le milieu du jeu vidéo, il existe une règle tacite que tout joueur se doit de respecter, sous peine d’être traité de « joueur de CoD » ou autre colifichet peu flatteur. Cette règle consiste à ne jamais dire du mal de la sainte-trinité Nintendo, j’ai nommé : Mario Bros, The Legend of Zelda et Pokemon (tout du moins jusqu’à la seconde génération).
Mais n’ayant pas peur des représailles, le journaliste d’investigation que je suis a décidé de revenir sur l’élément central de cette pyramide franc-maçonnique, je veux bien entendu parler de Super Mario Bros 1.
Je tiens à préciser que cet article a été rédigé depuis un cybercafé, en effet je suis actuellement poursuivi par une horde de fanboys enragés et puceaux en voulant à ma vie.
Je suis Charlie pouvait-on lire partout en France il y a peu encore. Alors si l’on adule tant cette liberté d’expression, pourquoi me traiter de « casu » ou de « joueur de jeu de merde » dès lors que je me permet de critiquer un tant soit peu un jeu Nintendo ?
C’est bien la question que je me pose à chaque fois et ce depuis de nombreuses années. Mais là n’est point le sujet d’aujourd’hui, en effet si vous avez cliqué sur cet article au titre horrifiant d’avance les fanatiques de Nintendo, qui j’espère viendront en masse essayer de me prouver que j’ai tort, c’est avant tout pour lire un test honnête.
Je ne vous ferais pas l’affront de présenter ce jeu, je me doute que chacun d’entre vous à un jour posé ses mains sur une manette de Nes/S.Nes ou encore même Wii afin de jouer à ce monument du jeu vidéo qu’est Mario Bros 1. Mais 30 ans après, peut-on toujours le considérer comme un chef d’œuvre ?
Force est de constater que non lorsque l’on relance le jeu, en effet je n’irai pas par quatre chemins, Mario Bros 1 est une merde.
Afin d’écrire ce test je me base uniquement sur la version Super Nintendo du jeu, n’ayant pas de sous à mettre dans l’achat d’une NES, console inutile au possible vu le prix actuel des rares jeux intéressants dessus. Mais bon vu la gueule de la version originelle, je suis plutôt content de faire le « remake ». Et oui, on oublie pas que dès 1993, Nintendo nous encule avec le premier remake HD de l’histoire du jeux vidéo. Alors les « au moins Nintendo est sympa », bouclez-là et allez payer vos vieux persos de SSB Mélée 15 euro pièce sur SM4SH.

Je crois que pour ce qui est de la partie graphique du jeu on ne peut pas faire pire que ce pauvre pixel art qu’on nous sert ici. C’est vide. C’est moche. Heureusement que la version Super Nintendo tente de rattraper ça en corrigeant les couleurs et en rajoutant des choses dans le fond. Mario n’est qu’un amas de pixel dans lequel on peut distinguer une moustache, enfin deux pixels marrons quoi. Bref, je ne souhaite pas m’attarder sur cette partie. D’ailleurs Nintendo n’a pas dû le faire non plus.
La bande-son de Mario Bros, comment l’éviter… Si le thème principal peut s’avérer excessivement fun au début, on ne peut que maudire les compositeurs au bout de 30 ans passés à entendre ce morceau partout. L’intention était néanmoins louable et a fort bien fonctionné, chaque personne au monde pouvant maintenant reproduire de tête ce putain de morceau. Un bon bourrage de crâne made in japon, ces enfoirés avaient préparé le terrain avant de nous envoyer leurs « animés » qui pervertissent notre jeunesse ! Enfin bref je m’égare. Marrant deux minutes la bande son finira vite par être coupée lorsque la musique du Game Over viendra vous narguer pour la énième fois !

En parlant de Game Over il est temps de venir à ce que l’on attendrait le plus d’un jeu de plateforme, la jouabilité. Et laissez moi vous dire qu’elle est toute aussi mauvaise que le test de JVC sur le jeu. Simpliste au possible le gameplay se retrouve extrêmement limité et on ne cesse de pester contre tel ou tel élément stupide de gameplay ou bien contre les hitboxs absurdes des ennemis. Mario ne cesse de glisser sur les plateformes et contrôler sa distance de saut relève du miracle.
De plus chaque joueur au monde peut se targuer de connaître les passages secrets de Super Mario Bros 1. Cependant lorsque l’on passe du monde 1 à 6 directement, la plupart d’entre nous est incapable de finir ces niveaux mal foutus, en effet 30 ans après on peut enfin le dire, le level design de Super Mario Bros est ignoble.
Heureusement pour nous, la série sera par la suite bien améliorée avec les versions SMB World et New SMB qui apporteront un renouveau à cette série ennuyeuse et répétitive.
On se retrouve donc avec un jeu aux niveaux de base difficiles mais avec en plus un gameplay de merde empêchant tout skill de s’exprimer par sa lourdeur et son imprécision. Autant vous dire que finir ce jeu sans tool assisted est humainement impossible et j’en sais quelque chose.
Au niveau du scénario il est difficile de faire plus con que ce jeu. La princesse a disparu, enlevée par Bowser, Mario part à sa rescousse. A chaque fin de monde on délivre un groupe de Toad qui nous révèle que la princesse est dans un autre château. Ces cons ne réalisent même pas qu’en nous disant quel château en particulier, nous pourrions éviter de faire le tour du royaume avant de retrouver la princesse.
Le seul point positif du scénario tient au fait que le film adapté est un excellent film familial dans lequel les gamers retrouveront avec plaisir le jeu qui a bercé leur enfance.

Au final, Super Mario Bros usurpe bel et bien son titre de « meilleur jeu de plateforme » ou bien de monument du jeu vidéo. En effet on se retrouve avec un titre mal foutu, moche et dont le gameplay est à des lieux de celui de jeux avec un budget plus réduit tel que Limbo, qui pourtant nous amuse beaucoup plus.
Il est intéressant de noter qu’aujourd’hui, Miyamoto l’escroc étant tombé à court d’idée pour un nouveau Mario Bros, il nous donne un outil de création permettant de réaliser les niveaux les plus fous. Niveaux dont la qualité et l’ingéniosité ont bien vite dépassé celles des officiels. C’est une véritable balle dans le pied que s’est tiré Nintendo car les fans ne vont pas tarder à se rendre compte que toute la série Mario est un beau foutage de gueule étant donné les possibilités infinies à leur disposition depuis tout ce temps et le peu exploitées au final.
/20
Excellent, j’ai bien fait de te recruter
Trop fort le toad qui fais des fuck en pixel quand tu le sauve
En effet j’avais pratiquement l’impression de lire du sheshounet
T’as oublié de mentionner que c’était un gros plagiat de Pac-land.
J’en sais rien j’y connais rien en rétrogaming, c’est bien pour ça que je suis le rétrotesteur.
Pas mal le test
Ça y est ! On peut enfin lire « Mario Bros 1 est une merde » dans une critique vidéoludique, il aura fallu 30 ans…
Faudra t-il patienter autant de temps pour avoir un test négatif sur cette daube qu’est Ocarina of Time ?
Ça y est ! On peut enfin lire « Mario Bros 1 est une merde » dans une critique vidéoludique, il a fallu 30 ans. Faudra t il patienter autant de temps avant d’avoir un test négatif sur cette daube qu’est Ocarina of Time ?
Ça y est ! On peut enfin lire « Mario Bros 1 est une merde » dans une critique vidéoludique, il aura fallu 30 ans. Faudra t il patienter autant de temps avant d’avoir un test négatif sur cette daube qu’est Ocarina of Time ?
Enfin un test OBJECTIF! Du vrai travail de journaliste.