Tout d’abord, un petit rappel des faits :
Le 13 octobre, notre breton préféré s’invitait au calme au capital du plus gros éditeur de JV français Ubisoft, en rachetant pour 140 millions d’euros plus de 7 millions d’actions. Ainsi Vivendi détenait 6,6 % du capital d’Ubisoft.

La semaine suivante, M. Bolloré nous informe tout aussi tranquillement que le chiffre a grimpé à plus de 10%, faisant de lui le principal actionnaire du bouzin. De plus, le bougre envisage « de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », quitte à pousser gentiment vers la sortie les actuels patrons : les 5 frères Guillemot.
Eh bah, il faut croire que ça n’a pas suffit à Vivendi « d’emprunter » un moment Activision, avant de la revendre à ses créateurs pour une petite dizaine de milliards de dollars…

Le groupe se félicite de cet investissement qu’il motive par un simple «placement de ses liquidités». Mais il est très peu probable qu’il en reste là, n’en déplaise aux Guillemot.
Heureusement, le 15 octobre, les employés d’Ubisoft pouvaient lire ce joyeux mail rassurant de leur bien aimé PDG : « Notre meilleure défense est de rester concentrés sur ce que nous savons faire de mieux : créer les meilleures et les plus originales expériences de jeu.»
« Originales » peut-être pas le mot à utiliser quand on sort un Assassin’s Creed pas fini par an, parfois deux, en changeant seulement quelques broutilles.

Bref, la question est maintenant de savoir si Bolloré va continuer sur sa lancée, et ce qu’Ubi sous son règne va devenir..

D’autant que bon, quand on sait que les autres actionnaires majoritaires adooorent l’argent, et que l’action Ubisoft a flambé de plus de 40% en bourse depuis l’attaque de M. Bollo, il n’y a pas vraiment de raison pour laquelle ils ne revendraient pas le tout au plus riche, au plus fringant, au plus beau : J’ai nommé M. Bollo.

Quittons-nous sereinement avec en avant-première, les prochains jeux Bollosoft
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